Les conditions de vie des membres de cette coopérative s’améliorent durablement grâce aux produits de leur plantation d’hévéa, acquise et exploitée grâce aux financements de la MUFID Niété.

C’est sans aucune prétention que nous pouvons dire aujourd’hui que nous sommes assis. 

NGALLY Ceril

Par cette déclaration, NGALLY Ceril, Directeur de la COOPEPLA-NGOK veut traduire le bien-être qui anime les membres de la Coopérative des Petits Planteurs de Ngok et il y a de quoi faire montre de cette aisance. En effet, cette coopérative qui regroupe une quarantaine de personnes est aujourd’hui propriétaire d’une plantation de plus de 76 hectares, acquise lors du projet de l’Etat de rétrocéder à Niété, 537 hectares de plantation aux villageois. Un acquis qui s’est fait grâce à la MUFID Niété sans laquelle, rien n’aurait été possible : « pour notre plantation, nous devions payer une caution de 45 millions FCFA, et n’ayant pas de fonds, nous nous sommes tournés vers la MUFID qui n’a pas hésité à nous soutenir en payant notre caution à hauteur de 42 millions FCFA, le reste ayant été constitué par l’apport des différents membres », dixit le Directeur. Une grande plantation c’est bien, mais encore faut- il pouvoir l’exploiter, ce qui demande d’importants moyens pour payer les ouvriers, la logistique et les équipements nécessaires. Mais, pas de souci pour COOPEPLA-NGOK, car la MUFID Niété va accompagner le projet jusqu’au bout. « La MUFID nous a accordé un autre financement de 35 millions qui nous a entre autres, permis d’acheter un camion pour le transport de notre production, camion que nous louons également à HEVECAM pour le transport de la production des autres planteurs villageois ». Indique NGALLY Ceril, avant d’ajouter : « c’est aussi grâce aux financements de la MUFID que nous avons construit le camp de logement des ouvriers. Elle nous permet également à travers les crédits de payer nos ouvriers à temps et de gérer les besoins ponctuels ». Pourtant, tout n’est pas rose, car la coopérative accuse du retard dans le paiement de ses traites, mais pour son Directeur, il n’y a pas de quoi s’inquiéter. « Le retard est essentiellement dû à la baisse drastique du prix du caoutchouc. Mais, nous restons confiants et sommes convaincus de ce qu’on paiera la totalité de notre dette. Et là, les dividendes seront non seulement plus importantes, en plus, elles seront régulièrement payées chaque fin du mois, permettant à nos membres de prendre soin de leurs familles ». Ainsi dit, nul doute qu’en finançant cet autre projet, la MUFID a marqué un point de plus dans sa croisade contre la pauvreté, car ce sont au total 42 familles qui vont ainsi pouvoir améliorer durablement leurs conditions de vie.

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